Historique :
Le 29 février 1944, la perte de l’artésien
Ce mardi à 7h du matin, il quitte Port-de-Bouc avec un chargement de sable à destination de Toulon.
Vers 8h au large de Marseille, il est pris en charge et escorter par trois dragueurs allemands.
Vers 15h, tandis que le petit convoi passe à proximité du cap CEPET, près de l’entrée de Toulon, l’Artésien est torpillé par l’UPROAR, un sous-marin britannique.
Le cargo est atteint par trois torpilles, une à hauteur de la passerelle, une autre explose dans la salle des machines, l’autre sur sa partie arrière.
Seul deux des trois torpilles ont vraisemblablement explosés au vu de l’excellent état de l’épave en 1955.
Une quatrième explosion de torpille se produit sur la côte, le cargo coule en moins de quatre minutes.
Arrivés rapidement sur les lieux, deux hydravions alertés lance des grenades sans succès. L’équipage étaient composé de 30 marins français, une garde de militaire allemande était également à bord.
Les dragueurs d’escorte et deux bateaux patrouilleurs rapides allemands recueillent les rescapés, trois légèrement blessés. On comptera dix-neuf disparus dont tout les officiers du bord.
L’épave git aujourd’hui par 50m de fond